Les 10 bonnes raisons de consommer bio de maitre Yoda

par | 29 Déc 2018 | What a biotiful world | 1 commentaire

Il est à parier que Yoda, du haut de ses 66 centimètres, devait manger bio. Pour preuve, non pas le fait qu’il était vert, tout comme son sabre laser, mais plutôt, outre sa grande sagesse, l’âge avancé auquel il s’est éteint. Une disparition certes physique, mais en rien une fin, puisque quitter son enveloppe charnelle devait l’amener à fusionner avec la Force.
L’occasion du coup d’apparaitre de temps en temps sous forme de spectre à Luke Skywalker, mais là n’est pas le propos.
La Référence Bio s’est amusée à imaginer un décalogue signé maître Yoda, composé de (forcément) 10 commandements.
Le but ? Démontrer que l’on peut se nourrir et se faire plaisir sans (se) nuire, tout en consommant responsable.

Les 10 aphorismes de Yoda en faveur du consommer bio (et les explications  qui vont avec) tu liras

Bien sûr, nous n’allons pas vous promettre que s’inspirer de l’exemple du défenseur du côté clair de la Force, vous permettra d’atteindre 900 ans.

En revanche, nous pensons que suivre ses conseils livrés dans le style qui est le sien, devrait indubitablement contribuer non seulement à vous faire vivre mieux (et plus vieux). Mais aussi à protéger la planète que notre société, pour remplir nos assiettes et nos estomacs, s’ingénie à ravager cruellement en exploitant la terre, les hommes et les animaux.

À Yoda les aphorismes, à nous le soin de les étayer !

◼︎ Consommer bio pour manger plus sainement tu devras

Pesticides, nitrates, phosphates, hormones et antibiotiques, sont autant de raisons qui devraient nous inciter à nous nourrir autrement. L’agriculture française est l’une des plus grosses consommatrices de produits phytosanitaires.

Ces pesticides ont commencé à être utilisés massivement après la seconde guerre mondiale pour pouvoir produire plus et nourrir tout le monde. Leur utilisation par les agriculteurs est très réglementée…

Pourtant, on retrouve des résidus de pesticides un peu partout dans la nature. Sur notre santé, ces produits peuvent aussi avoir des impacts, voire provoquer des maladies graves comme des cancers. Ceux qui les utilisent étant aux premières loges. Un mal qui frappe désormais de plus en plus les jeunes enfants.

◼︎ Moins de pesticides tu absorberas

Du pré à l’assiette, l’agriculture biologique est soumise à un certain nombre de contraintes. Des règles strictes qui expliquent sa spécificité. Le bio se définit avant tout comme un mode de production : ce sont les moyens utilisés pour planter un haricot par exemple, le faire pousser, le récolter, le stocker, le transformer, qui font de lui un légume bio.

Héritage des pères fondateurs, l’agriculture biologique n’utilise aucun produit chimique. Aussi en l’absence d’engrais de synthèse et de pesticides, les agriculteurs ont-ils dû mettre au point toute une palette de techniques pour faire pousser les plantes et les protéger.

◼︎ Des aliments plus savoureux tu dégusteras

Le bio obéit à des valeurs, mais a-t-il plus de saveurs ? Les fruits et les légumes bio contiennent 30% d’eau en moins que les autres. Leur densité et leurs qualités nutritionnelles s’en retrouvent donc plus importantes : davantage de vitamines et de minéraux égale donc plus de goût. Bon, on ne va pas se mentir !

La demande croissante en bio et le fait que la grande distribution s’engouffre dans ce qui n’était jusqu’à présent qu’une niche, fait que l’on trouve des fruits et légumes dans les étals en toute saison. Or la saisonnalité qui n’est plus respectée alors qu’elle s’inscrit dans l’art de vivre de la bio, fait d’une tomate en hiver, même AB, une tomate « forcée ».

CQFD, privilégier les producteurs locaux soucieux de laisser la terre se régénérer, de fertiliser leurs sols avec de bons engrais, et de laisser le temps aux plantes de pousser est la seule solution. Attention au bio à plusieurs vitesses !  Demandez à votre palais.

◼︎ L’environnement tu préserveras

L’agriculture biologique tient compte des incidences des méthodes de production sur l’agrosystème en voyant à long et moyen termes. Elle vise à produire des aliments tout en créant un équilibre écologique pour mieux réduire les problèmes de fertilité des sols et l’action des ravageurs.

L’agriculture biologique favorise une approche proactive plutôt que le traitement des problèmes à fur et à mesure de leur apparition. Autrement dit, elle privilégie la prévention. Enrichissement du sol avec des matières organiques (compost ou engrais vert), utilisation d’espèces résistantes, rotation des cultures, désherbage mécanique, lutte biologique contre les attaques d’insectes, en sont quelques exemples.

◼︎ Pas forcément plus d’argent tu dépenseras

Il serait faux de dire que consommer bio ne coûte pas plus cher. En effet, l’agriculture bio demande plus de temps, plus de main-d’œuvre et obtient des rendements plus faibles que ceux obtenus par l’agriculture traditionnelle.

Un prix plus élevé donc de 30% environ, même si on assiste à une réduction de l’écart ces dernières années avec le développement du bio et du vrac. Mais, attention, c’est un prix net, et c’est là que calculette en main, on peut argumenter que le bio est certes plus onéreux, oui mais :

– Les produits issus de l’agriculture conventionnelle profitent de subventions qui sont financées par les contribuables

– Les coûts environnementaux induits par la pollution, le traitement des eaux, et les coûts de la santé, sont des dépenses de plus en plus préoccupantes qui nous incombent

Du coup on peut se demander si ce n’est pas le prix à payer pour au final payer globalement moins et rester en bonne santé. Manger moins de viande au profit de protéines végétales faisant partie d’une réduction non négligeable des coûts.

◼︎ Au bien-être animal tu penseras

Pour ceux qui n’ont pas franchi le pas du végétarisme ou du véganisme, il faut savoir que le respect des animaux est l’un des principes fondamentaux de l’Agriculture Biologique.

Les agriculteurs font le choix de races provenant de leur terroir, les animaux reçoivent une alimentation issue de l’agriculture biologique et l’apport en médicament est très contrôlé. Pour soigner leurs bêtes, les éleveurs favorisent des méthodes préventives avec les médecines douces, comme l’homéopathie, l’ostéopathie, la phytothérapie.

Les élevages bénéficient d’un plus grand espace de vie, de libres parcours, respect du fonctionnement comportemental, interdiction d’attacher ou d’isoler un animal, nombre limité en fonction de la surface.

On laisse aux animaux le temps de se développer à leur rythme et tout est fait pour éviter le stress lors de l’abattage. Les mutilations des cornes et des becs sont proscrites. Pas de gavage non plus. Donc ni foie gras, ni magrets bio.

◼︎ La certification de manger bio en confiance tu auras

En bio, le système repose entièrement sur la confiance que le consommateur porte au logo figurant sur son vin ou son camembert. Il assure qu’au moins 95% des ingrédients sont d’origine biologique.

Le respect des cahiers des charges est vérifié par un organisme certificateur indépendant. Bureau VeritasQualisudEcocert, Biotek Agriculture sont quelques exemples parmi les 9 organismes de contrôle des certifications biologiques. 

Un sujet que nous avons largement développé dans le premier article de ce site, que nous vous invitons à (re)découvrir en cliquant sur ce lien ➤ https://lareferencebio.fr/consommation-bio-logos-et-labels/

◼︎ Moins d’OGM tu subiras

Dès leur apparition, les organismes génétiquement modifiés ont été proscrits par l’agriculture biologique. Dans les semences, mais aussi dans les produits transformés et l’alimentation donnée aux animaux. Jusqu’en 2009, dès qu’on trouvait des OGM dans un lot de soja ou de maïs, même à 0,1%, le lot était déclassé : il ne pouvait plus être bio.

Depuis le dernier règlement européen, le seuil a été relevé : si la contamination est accidentelle, la présence de 0,9 % d’OGM est tolérée. Un retour en arrière qui scandalise beaucoup de professionnels.

◼︎ Diversifier ton alimentation tu apprendras

Manger bio est souvent l’assurance de manger plus diversifié. En effet, l’agriculture bio cultive souvent des variétés de fruits et légumes anciens qu’elle tente de remettre au goût du jour. Une aubaine, car ces légumes oubliés (rutabaga, panais, pâtisson, butternut…), en plus d’être une découverte culinaire, sont également plus riches en vitamines que ceux produits par les producteurs traditionnels.

◼︎ Consom’acteur tu deviendras

Non manger bio n’est pas une posture de bobo. Nos choix de consommation influent considérablement sur l’évolution de la société. En faisant la promotion d’une agriculture bio, locale, de saison et équitable, nous favorisons, comme nous l’avons vu plus haut,  la préservation de l’environnementla protection de la santé et la promotion des modes de consommation responsable, sobres en ressources, respectueux de l’humain et des écosystèmes.

De plus en plus, le citoyen veut que ses actes soient porteurs de valeurs. L’environnement devient une priorité, même si l’équation fin du mois et fin du monde reste à résoudre pour beaucoup. Choisir des produits d’entretien « verts », renoncer aux achats de bouteilles d’eau en plastique, trier ses déchets, acheter en vrac sont autant de preuves de prise de conscience de l’impact de ses gestes.

C’est le consommateur qui a créé le marché. C’est lui qui, par sa demande, pousse les agriculteurs à se convertir, les filières à s’organiser, les magasins à ouvrir, les pouvoirs publiques à s’engager. Il fera sauter les derniers verrous qui empêchent une généralisation des produits bio sur les étals.

Les prix vont baisser, les importations diminuer. Avec des rendements supérieurs, trouvant des débouchés sur un marché rémunérateur, les paysans seront de plus en plus nombreux à se convertir. Lassés d’être accusés de tuer le vivant, eux aussi veulent redonner une valeur à leur travail.

Si après ça vous n’êtes pas convaincus que Yoda le sage est dans le vrai et que la Force est dans nos assiettes, c’est que le côté obscur de l’agroalimentaire a eu raison de vous !

Allez, que la Bio soit avec vous amis padawans !

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1 Commentaire

  1. simon eric

    Une chronique voyageuse, l’écologie en poésie, la plume d’Isabelle s’y emploie avec talent a la mettre en écriture, une réflexion sur notre système de consommation mis à l’index avec un ton décalé qui ravira les lecteurs sans omettre de donner les solutions pour le bien être de vos papilles, de votre esprit et de la planète …..He oui car nous prenons conscience que le BIO est une pierre s’ajoutant à d’autres pour l’édifice d’un meilleur monde.
    Maitre Yoda peut être fier de sa jeune padawan devenue une Jedi de la cause animale et de l’environnement, le combat continue.

    Réponse

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